
Amérique latine et Caraïbes
Equipe Latino-Américaine de Justice et Genre (ELA) travaille depuis 20 ans sur les droits des femmes en Argentine.
Bien que l'Argentine ait légalisé l'avortement en 2020, la loi a fait l'objet de nombreuses contestations judiciaires. Le président lui-même a montré son mépris pour le statut juridique de l'avortement, le qualifiant d'« homicide aggravé ».
ELA s'efforcera de renforcer les capacités des juristes, des militants et des organisations qui défendent le droit à l'avortement devant les tribunaux, et mènera des actions judiciaires stratégiques pour protéger les droits reproductifs dans le pays. Elle interviendra dans les recours juridiques contre le droit à l'avortement et demandera des comptes aux organismes publics en surveillant la mise en œuvre de la loi existante et l’offre de services d’avortement.
Visitez le site web de ELA.

Socorristas en Red est un collectif argentin qui donne des informations précises sur l'avortement et accompagne les femmes et autres personnes ayant la capacité de gestation pour mettre fin aux grossesses non viables de manière sécurisée et soutenue.
Grâce au financement du SAAF, Socorristas s'efforce d'élargir l'accès à l'avortement sécurisé en particulier pour les jeunes et les filles ; de contrôler la qualité des pratiques d'avortement et d'organiser des références ; et de créer des activités visant à déstigmatiser l'avortement.
Visitez le site Web de Socorristas en Red.

Membre du réseau Católicas por el Derecho a Decidir (Les Catholiques pour le Droit à Décider) présent dans toute l'Amérique Latine, CDD Bolivie est une organisation féministe qui défend les droits sexuels et reproductifs des femmes et leur droit à décider en matière d'avortement sécurisé.
L'accès à l'avortement est restreint en Bolivie, ce qui signifie que les avortements à risque sont largement plus nombreux que les services légaux. Les taux de violence sexuelle contre les femmes et les enfants sont en augmentation.
Ayant déjà travaillé avec un groupe de 170 femmes issues de diverses communautés autochtones Aymara de La Paz, CDD Bolivie utilisera les fonds du SAAF pour continuer à renforcer le rôle de ces femmes leaders dans la lutte pour la dépénalisation et la déstigmatisation de l'avortement. Ces « Amamachadoras » peuvent non seulement défendre l'avortement sécurisé, mais aussi accompagner les victimes de violences sexuelles.
Visitez le site web de CDD Bolivia.

BOLIVIE
Manodiversa
Le projet de Manodiversa répondra aux besoins en matière de soins de santé reproductive des femmes lesbiennes et bisexuelles et des hommes transgenres, en particulier ceux qui sont indigènes, d'origine africaine et/ou qui vivent dans des zones rurales et périurbaines. L'accès de ces populations aux services de santé sexuelle et reproductive, y compris les services d'avortement, est limité, malgré un besoin avéré. Le travail financé par le SAAF permettra de générer des preuves pour la planification des politiques et des programmes de l'État et de la société civile, d'autonomiser la population cible, de fournir des compétences et des équipements aux prestataires et aux centres de santé pour créer des espaces conviviaux pour les LGBT, et de diffuser les preuves produites auprès du mouvement des femmes, des activistes LGBT et des législateurs en Bolivie.
Visitez le site Web de Manodiversa.

Visitez le site Web d'Anis - Institut de bioéthique, des droits de l'homme et du genre.

BRÉSIL
Bloco A
Bloco A est une organisation à but non lucratif qui se consacre à la réduction de l'injustice sociale pour les femmes et les filles au Brésil en améliorant l'accès à des services de santé essentiels de haute qualité, notamment la contraception, l'avortement et les soins post-avortement.
Au Brésil, l'avortement est à la fois criminalisé (sauf en cas de viol, d'anencéphalie fœtale et de risque pour la vie de la femme) et fortement stigmatisé dans tous les secteurs de la société. Bloco A a pour public cible les professionnels de la santé et les étudiants, l'objectif est de les former cliniquement et juridiquement, en plus de clarifier les stigmatisations et stéréotypes nuisibles. L'application d'une approche de réduction des risques est proposée par le biais d'un travail avec les équipes de santé au niveau local, ainsi que par des campagnes de plaidoyer destinées aux filles et aux femmes.
Visitez le site web de Bloco A.

BRÉSIL
DPAC FRONTEIRA
DPAC Fronteira est basé dans la ville d'Oiapoque au Brésil, qui fait frontière avec la Guyane française et est géographiquement isolée. Elle compte une forte population de migrants et a eu tendance à être négligée par l'État pour ce qui est de la lutte contre les inégalités sociales.
Bien que la loi brésilienne autorise l'avortement dans des circonstances spécifiques, DPAC a constaté que les personnes répondant à ces critères légaux ne sont toujours pas en mesure d'accéder aux soins lorsqu'elles en ont besoin. DPAC apportera son soutien aux femmes qui sont tombées enceintes à la suite d'un viol et qui souhaitent avoir accès à des soins d'avortement légaux, ainsi qu'à celles qui risquent de subir ou qui subissent des complications post-abortum ou qui ont été mal traitées dans des établissements de santé.
Ils s'efforceront également d'améliorer la compréhension et la connaissance des soins de santé reproductive et du soutien disponible dans la communauté en formant des professionnels de la santé, de l'éducation et de la justice dans la région d'Oiapoque.
Visite le site Web de DPAC.

Face aux menaces croissantes qui pèsent sur les droits des femmes et l'accès à l'avortement de la part d'un gouvernement conservateur d'extrême droite, ainsi qu'à l'augmentation du conservatisme au sein de la population, l'IPG mène des recherches et des actions de sensibilisation afin d'assurer une meilleure compréhension par le public des droits reproductifs, notamment le droit d'accès à l'avortement en cas de viol.
Visitez le site de l'Instituto Patrícia Galvão - Mídia e Direitos.=

COLOMBIE
Fundación Mutante
Mutante a créé un modèle innovant de journalisme participatif qui invite le public à prendre une part active au processus. Son travail s'articule autour de quatre thèmes : le genre, les droits humains, l'urgence climatique et la santé mentale.
Ayant déjà mené la campagne #HablemosDelAborto (parlons de l'avortement), ils ont l'expérience de la création de contenus politiques engageants sur le droit à l'avortement. Mutante mettra à profit son expertise et son expérience pour créer une « école » dédiée au partage d'outils qui aideront d'autres organisations et collectifs à communiquer efficacement sur le droit à l'avortement. Elle offrira de petites subventions à ceux qui suivront la formation, afin d'élargir et de diversifier le débat sur l'avortement en Colombie, dans le but de créer un changement culturel vers l'acceptation.
Visitez le site web de Mutante.

COLOMBIE
Fondation Si Mujer
En 2022, l'avortement a été dépénalisé en Colombie et est désormais accessible sur demande jusqu'à 24 semaines. Toutefois, des lacunes subsistent en matière d'accès.
Ce projet s'attaque au manque de connaissances et aux informations erronées qui persistent sur l'avortement au sein des communautés pauvres et marginalisées, tout en remettant en cause les inégalités entre les sexes qui constituent des obstacles à l'avortement, en particulier chez les jeunes femmes marginalisées de Cali (la plus grande ville du sud-ouest de la Colombie, qui abrite le plus grand nombre de personnes déplacées dans la région).
Le projet mobilise, forme et soutient les adolescents et les jeunes pour qu'ils agissent en tant que militants de la santé et des droits sexuels et reproductifs dans leurs communautés. Les jeunes sensibilisent et éduquent à la santé et aux droits sexuels, en mettant l'accent sur la législation relative à l'avortement. Ils identifient et orientent les femmes ayant besoin d'un avortement vers les cliniques de l'organisation, où elles recevront des soins gratuits.
Visitez le site web de Si Mujer.

COSTA RICA
ORGANISATION ANONYME
La loi costaricaine n'autorise l'avortement que dans les cas où la santé ou la vie de la personne enceinte est en danger, et même dans ces cas-là, de nombreuses personnes enceintes n'ont pas accès à l'avortement lorsque leur santé générale est menacée. Ces dernières années, plusieurs cas d'avortement très médiatisés ont attiré l'attention de la communauté internationale des droits humains. Cependant, les arguments en faveur de la dépénalisation de l'avortement se heurtent à une forte opposition de la part de groupes religieux et conservateurs.
Cette organisation utilisera les fonds du SAAF pour renforcer ses processus organisationnels et soutenir les militants qui défendent le droit à l'avortement sécurisé.

Deux organisations, Las Comadres et Sendas, vont travailler ensemble pour élargir l'accès aux avortements sécurisés et assistés en Équateur.
En Équateur, l'avortement n'est légal que lorsqu'il y a un risque pour la vie ou la santé de la personne enceinte, ou lorsque la grossesse est le résultat d'un viol (et seulement jusqu'à 12 semaines de gestation). Même dans ces cas, les avortements ne sont pas toujours accessibles - en raison du refus des agents de santé de fournir des services, du manque d'informations claires sur l'avortement et du manque d'investissement dans les services de santé reproductive.
Las Comadres a déjà accompagné des milliers de personnes pour qu'elles aient accès à des soins d'avortement sécurisé et veut continuer à offrir ce soutien essentiel. Ils souhaitent investir dans de meilleurs systèmes pour suivre la portée et l'impact de ce soutien, et aussi pour atteindre les femmes des zones plus rurales qui restent mal desservies par les réseaux d'accompagnement. Les deux organisations utiliseront les fonds du SAAF pour renforcer les réseaux féministes disponibles pour fournir un soutien pratique à celles qui ont besoin d'accéder aux soins d'avortement en Équateur.
Visite les sites Web de SENDAS et de Las Comadres.


En Équateur, l'avortement est autorisé dans un nombre limité de cas. Dans la pratique cependant, l'accès à l'avortement, même dans ces cas exceptionnels, est sévèrement restreint. Surkuna (Centre d’aide et de protection des droits humains) fait partie du mouvement national « Justa Libertad » qui milite pour la dépénalisation de l'avortement. En 2024, Justa Libertad a intenté une action en justice pour supprimer les sanctions pénales à l'encontre des personnes qui recourent à l'avortement. Le mouvement a obtenu le soutien de l'opinion publique après avoir constaté que 8 Équatoriens sur 10 désapprouvent l'emprisonnement des femmes qui avortent.
Surkuna utilisera le financement du SAAF pour tirer parti de cette dynamique et fournir une assistance juridique aux personnes criminalisées pour avoir pratiqué ou fourni des avortements. L'organisation créera une base de données en ligne contenant des informations précises sur l'avortement et militera dans les instances nationales, mais aussi par le biais des mécanismes internationaux de défense des droits humains, afin de faire avancer une réforme juridique attendue depuis longtemps.
Visitez le site web de Surkuna.

La région orientale du Guatemala connaît des taux élevés de grossesses précoces non désirées et l'accès aux programmes de santé reproductif est limité, notamment en ce qui concerne la contraception d'urgence et les méthodes contraceptives pour les adolescents et les jeunes.
Colectivo Joven est une organisation centrée sur les jeunes qui, avec le financement du SAAF, vise à travailler directement avec les adolescents et les jeunes dans la municipalité de Jalapa, en fournissant une éducation sexuelle complète axée sur la santé et les droits sexuels et reproductifs.
Visitez le site Web de l'association civile Colectivo para la Participación de la Infancia y Juventud (COPIJ).

Guatemala
ORGANISATION ANONYME
Au Guatemala, l'avortement n'est légal que pour sauver la vie de la personne enceinte. Cependant, des avortements continuent d'être pratiqués dans le pays en dehors des structures cliniques, et beaucoup des complications nécessitant une hospitalisation. L'Église catholique y est très influenteet l'éducation sexuelle est extrêmement limitée.
Cette organisation s'efforcera d'améliorer l'information des femmes et des filles sur l'avortement sécurisé et l'accès à des services de santé reproductive.

Haïti
Nègès Mawon
L'avortement est extrêmement limité en Haïti, et les avortements à risque sont courants. Le pays a le taux de mortalité maternelle le plus élevé de l'hémisphère occidental. Cependant, le code pénal qui régit l'avortement doit être révisé, et les propositions les plus récentes offraient une position plus progressiste. L'organisation féministe Nègès Mawon profitera de cette occasion pour créer des alliances et se préparer à accélérer le plaidoyer pour la dépénalisation de l'avortement en Haïti.
En plus de former un réseau d'organisations pour plaider en faveur de la réforme de la loi sur l'avortement, Nègès Mawon mènera des initiatives dans la communauté pour partager des informations sur la santé sexuelle et reproductive et les droits et pour réduire les risques auxquels sont confrontées les personnes qui cherchent à se faire avorter. Par exemple, ils vont monter une pièce de théâtre dans cinq régions du pays, qui permet de partager des informations et de sensibiliser les gens au sujet de l'avortement sécurisé. Ce "théâtre forum" permet aux femmes et aux filles d'interagir et de s'engager dans les messages, ce qui en fait un moyen accessible de parler d'une question sociale stigmatisée.
Visite le site Web de Nègès Mawon.

Outre l'octroi d'un soutien financier et logistique aux personnes souhaitant avorter, le Fonds MARIA forme et travaille avec des doulas bénévoles qui accompagnent les femmes tout au long de leur expérience de l'avortement. Il s'engage également dans des recherches axées sur la réduction de la stigmatisation et renforce les compétences des personnes qui œuvrent en faveur de l'avortement sécurisé dans leur pays.
Visitez le site web de Balance Promoción para el Desarrollo y Juventud AC.

En 2021, l'État d'Hidalgo au Mexique a dépénalisé l'avortement jusqu'à 12 semaines et a mis à jour la loi sur la santé pour permettre un accès gratuit dans les hôpitaux publics. Cependant, Di Ramona a constaté que les services d'avortement ne sont toujours pas accessibles pour beaucoup. Grâce à leur ligne d'assistance téléphonique, ils reçoivent des plaintes concernant le refus de services, les pénuries de médicaments, les frais injustifiés et les mauvais traitements dans les services de santé publique. De nombreuses personnes qui ont besoin d'un avortement ne savent toujours pas qu'elles ont le droit légal d'y avoir accès.
Di Ramona utilisera les fonds du SAAF pour améliorer l'accès à l'Avortement sécurisé dans l'état d'Hidalgo, à la fois dans les hôpitaux publics et par le biais de leur propre programme d'accompagnement à l'Avortement médicamenteux. Ils aideront les patientes à signaler les plaintes relatives au manque d'accès et plaideront auprès du Ministère de la Santé pour améliorer l'accès aux services. Di Ramona renforcera également sa propre fourniture directe de soins d'avortement, en formant plus de doulas pour fournir un soutien d'accompagnement, et en adaptant leur clinique pour permettre la fourniture de soins d'avortement chirurgical et plus d'espace pour les soins d'avortement médicamenteux.
Visite le site Web de Di Ramona.

Las Libres aide les gens à accéder à des avortements sécurisés au Mexique depuis des décennies. Leur travail financé par le SAAF se concentrera sur l'augmentation du soutien disponible pour les femmes et les filles migrantes, en particulier celles des territoires frontaliers mexicains. Ils travailleront à la construction d'un modèle collectif d'accompagnement à l'avortement sécurisé dans ces états frontaliers.
Les femmes et les filles qui sont en train de migrer, ou qui connaissent la pauvreté et d'autres formes de marginalisation, sont confrontées aux plus grands obstacles pour accéder à des soins d'avortement sécurisé fiables. Las Libres renforcera sa propre capacité organisationnelle à "accompagner" ces femmes pour les aider à accéder à des avortements sécurisés, notamment en créant une banque de médicaments permanente, un réseau de soutien entre pairs et des espaces physiques sûrs pour les avortements autogérés. Ils s'assureront que les communautés connaissent leur droit à un avortement sûr et légal grâce à une campagne médiatique et de sensibilisation ciblée.
Visite le site Web de Las Libres.

Mexique
Red de Mujeres y Hombres por una Opinión Pública con Perspectiva de Género en Campeche (REDMYH)
REDMYH est un groupe féministe basé à Campeche, dans le sud-est du Mexique. L'organisation travaille à l'amélioration de la santé et des droits reproductifs des femmes et des jeunes ruraux et marginalisés à travers la péninsule du Yucatan. Ils ont formé un réseau de personnes chargées de soutenir et d'accompagner celles qui cherchent à accéder à la contraception d'urgence et à l'avortement sécurisé - afin que les soins soient accessibles sans stigmatisation.
Une partie du travail de REDMYH dans le cadre de leur Subvention SAAF consiste à soutenir les femmes en prison pour améliorer leurs connaissances et leur accès aux soins de santé reproductive et leur droit à la contraception et à l'avortement. Ils organisent des ateliers de formation sur la Santé et les droits sexuels et reproductifs pour le personnel des prisons pour femmes, les femmes incarcérées, ainsi que les personnes qui leur rendent visite en prison.
Visite le site web de REDMYH.

Le Réseau des femmes afro-latino-américaines, afro-caribéennes et de la diaspora est un espace d'autonomisation des femmes d'origine africaine pour des sociétés démocratiques, équitables, justes et multiculturelles, exemptes de discrimination raciale, de sexisme et d'exclusion, et pour la promotion de l'interculturalité.
Leur travail financé par le SAAF renforce les capacités d'un réseau de jeunes volontaires des communautés de Bilwi, Bonanza, Rosita et Waspan sur la côte nord des Caraïbes du Nicaragua. L'objectif est de combattre les normes et attitudes sociales négatives concernant le droit de décider de son corps. Cela se fait par le biais d'activités éducatives dans les communautés telles que des conférences informatives, des foires et des rencontres entre jeunes, qui contribuent et motivent les changements sociaux de comportement, en créant une prise de conscience et une autonomie, en transformant les idées, les croyances, les valeurs et les pratiques qui cimentent le droit de décider.
Visitez le site de l'Asociación Red de Mujeres Afrolatinoamericanas, Afrocaribeñas y de la Diáspora (ARMAAD).

paraguay
Unión de Profesionales para la Educación y Calidad en Servicios en Salud Sexual y Reproductiva (UPECSAR)
Au Paraguay, l'avortement n'est légal que lorsque la vie de la personne enceinte est en danger, et il est alors souvent refusé. Par conséquent, 20 % des décès maternels dans le pays sont liés à des avortements à risque.
L'UPECSAR s'efforcera d'améliorer l'accès à des services de santé sexuelle et reproductive sûrs et de qualité à la clinique Estrella Rosa, où elle propose des contraceptifs, des services de soins complets basés sur les droits et des soins pour les urgences obstétriques post-abortum. Ils introduiront un fonds pour subventionner les soins pour les personnes à faible revenu et veilleront également à ce que les contraceptifs soient disponibles gratuitement pour ceux qui en ont besoin.
L'UPECSAR s'efforcera de faire en sorte que sa clinique soit la première à disposer d'un protocole de soins diversifié en fonction du sexe - il s'agira notamment de former tout le personnel à l'importance de soins de santé sexuelle et reproductive sans jugement pour les personnes de tous les sexes.

PÉROU
ORGANISATION ANONYME

VENEZUELA
ORGANISATION ANONYME
Le Venezuela possède l'une des législations les plus restrictives d'Amérique latine en matière d'avortement, qui n'est autorisé que pour sauver la vie de la personne enceinte. La crise humanitaire a entraîné une pénurie de ressources et l'effondrement du système de santé.
Cette organisation s'efforcera de fournir des informations et un soutien en matière de droits reproductifs, en mettant particulièrement l'accent sur les groupes les plus marginalisés tels que les personnes transgenres et non binaires, les travailleuses du sexe et les personnes handicapées. Elle mettra en place des espaces sûrs et des réseaux de soutien, et formera les prestataires à offrir des soins inclusifs.

Grâce au financement du SAAF, CLACAI cherche à renforcer la capacité de ses membres à défendre, promouvoir et étendre l'accès à l'avortement sécurisé en affrontant les groupes d'opposition qui ont accentué leur présence dans la région, en activant les mécanismes des droits de l'homme. L'un des principaux objectifs de ce travail est de renforcer les actions de défense juridique des organisations membres face aux menaces des groupes anti-choix.
Visitez le site Web du Consorcio Latinoamericano Contra el Aborto Inseguro (CLACAI).

RÉGIONAL
Red Feminista Latinoamericana y Caribeña de Acompañanates de Aborto Red Compañera (Red Compañera)
Red Compañera (Réseau féministe latino-américain et caribéen d'accompagnement à l'avortement) est un collectif régional d'organisations, de réseaux et de groupes féministes. Il est actuellement composé de 24 groupes de 17 pays d'Amérique latine et des Caraïbes qui accompagnent les femmes, les filles, les personnes transgenres et autres à avorter de manière sûre, dans un environnement bienveillant et sans aucune forme de violence. Ces groupes croient au droit à l'avortement libre afin que tout le monde puisse avorter de manière autonome, sans limite de temps, sans justification et sans obstacles.
Red Compañera utilisera le financement du SAAF pour contribuer au renforcement du travail politique du réseau et de toutes les organisations féministes qui le composent. Elle mettra en place un programme de formation et de partage des connaissances destiné aux organisations participant au réseau afin d'améliorer leur capacité à promouvoir et à soutenir les soins d'avortement sécurisés.
Visitez le site web de Red Compañera.
